En ce 1er mai, nous devrions être côte à côte, physiquement côte à côte, puisque pour le peuple de gauche, la fête du travail est traditionnellement le moment de nous rassembler.
Cette année, évidemment, cela n’est pas possible.
A l’occasion de la journée internationale des travailleurs, nous nous retrouvons entre militants pour célébrer les luttes de nos anciens, pour nous rappeler que leurs victoires ne sont malheureusement pas des « acquis », que les droits et libertés que nous chérissons ne sont pas universels, et pour rappeler au monde que la solidarité est la pierre angulaire de notre modèle de société.
Que nous ne puissions nous rencontrer cette année ne change rien.
Au contraire, la crise actuelle ne fait que nous conforter dans nos convictions.
Nous, socialistes, sommes les défenseurs des soins de santé, de la sécurité sociale, des services publics, des travailleurs précaires, des aînés, de l’enseignement égalitaire, de la culture pour tous, …
Autant de secteurs et de personnes qui, hier, ont fait l’objet d’un désinvestissement chronique, d’un désintérêt voire d’un déni, sous les coups de butoir des porteurs de l’idéologie néolibérale, mais qui aujourd’hui, sont reconnus comme des gardes corps dans notre quotidien de crise sanitaire.
D’aucuns découvrent ou feignent de découvrir, après avoir fait la promotion de la mondialisation libérale, l’importance de la relocalisation des productions industrielles ou agricoles, notamment des biens de première nécessité : médicaments, matériel médical en tout genre, dont les fameux masques, en sont les exemples les plus flagrants, mais pas uniques.
Demain, nous devrons nous en souvenir. Demain, nous devrons porter notre message encore plus haut.
Nous devrons nous battre dans un contexte qui, nous le savons déjà, sera socialement et économiquement extrêmement difficile.
Dans ce combat, le rôle des militants du parti socialiste sera déterminant.
Bon 1er Mai Camarades !