6C5C0F8C-DBC0-4FE8-B678-8CE93D13F2B2En réponse à une question orale de Monsieur Fabrice Merola, Conseiller communal, relative à la mobilité autour du recyparc.

Question:

De nombreux citoyens nous ont interpellés par rapport au problème de mobilité autour du recyparc. En effet, les files d’attente pour accéder au site s’étendent sur les trois rues qui y donnent accès. Les automobilistes non concernés par une visite au parc s’y trouvent bloqués et en découle certaines manœuvres dangereuses. Sans parler des discussions inutiles, parfois agressives. Monsieur l’Echevin, quelles solutions la ville pourrait-elle envisager pour réduire cette difficulté ?

Réponse:

Désigné Echevin de l’Environnement dans la précédente mandature en décembre 2006, j’ai très vite constaté la très grande fréquentation du recyparc de Herstal qui s’est encore amplifiée à la fermeture du site des Bayards à Liège. Cet élément nouveau avait fini de me convaincre de présenter un dossier au Collège communal qui demandait officiellement le 19/07/2007 un deuxième recyparc à Intradel. Son Directeur général approuvait la demande de la Ville de Herstal et la localisation du site chaussée Brunehault à Liers. Cette proposition était également avalisée par monsieur le Fonctionnaire-Délégué dès le 23/10/2008.

Un permis unique a donc été introduit pour ce projet le 1er juin 2012 mais ce dossier est actuellement toujours en suspens. Le Comité d’Acquisition d’Immeubles négocie encore avec les propriétaires des parcelles que l’intercommunale doit acquérir pour la construction du recyparc. N’excluant pas l’expropriation, Intradel a intégré ce projet dans son plan stratégique 2019.

Nos concitoyens sont respectueux de l’environnement et fréquentent assidument le parc à conteneurs. Mais cette affluence génère effectivement monsieur le Conseiller, des files qui bloquent la circulation rue du Bourriquet et aux alentours.

La localisation de l’entrée du recyparc, proche du carrefour, complique la situation puisqu’il n’y a aucune visibilité sur la longueur des files dans l’une ou l’autre branche dudit carrefour.

Deux problèmes principaux se présentent :
– d’une part les conflits des véhicules entrant : qui passe avant l’autre ? (sans savoir, par manque de visibilité ou par incivilité, qui est arrivé le premier…)
– d’autre part le blocage de la circulation de transit par les files formées à l’entrée du recyparc

Ces conflits empêchent aussi les sorties aisées du site.

La solution serait de canaliser les flux et d’empêcher autant que possible toutes manœuvres dangereuses.

Techniquement, il conviendrait de séparer, en premier, les deux flux : d’un côté le transit ; de l’autre l’entrée du recyparc.

Il faudrait aussi une zone de stockage suffisante pour les véhicules en attente d’entrer.

Si on considère les files importantes du samedi, elles se forment sur :

  • +/- 100 m, rue du Bourriquet, en venant de la rue de Milmort
  • +/- 40 m, rue du Bourriquet, en venant de la rue de l’Agriculture
  • +/- 60 m en venant de la rue du Paradis

Soit un total de 200 m et l’équivalent de 20 voitures sans remorques + 8 voitures avec remorque.

Notre service Mobilité étudie différentes hypothèses :

Une solution pourrait être d’obliger les véhicules à entrer dans un couloir (formé par des potelets ou d’autres éléments linéaires), rue du Paradis. L’espace derrière le cimetière, de cette rue du Paradis, permettrait de créer une bande longue de 130m.

L’avantage serait d’avoir une zone entrée avec une file plus visible.

Les inconvénients sont :

  • 130 m n’est pas suffisant en cas d’affluence et cela ne ferait que reporter la zone de conflit plus loin, rue du Paradis ;
  • La manœuvre du tourne-à-gauche pour entrer dans ce couloir en venant de la rue du Bourriquet est très voire trop étroite pour des véhicules avec remorques ;
  • Le projet de création d’un parking à l’arrière du cimetière, approuvé par le conseil communal, serait alors rendu impossible par l’utilisation de cet espace.

Une autre solution pourrait être de mettre la rue du Bouriquet, entre la rue de Milmort et la rue du Paradis, en sens unique dans le sens Milmort –> Paradis, comme c’est le cas à La Toussaint.

Avantages : Une couloir/file de 320 m clairement signalé et canalisé par des potelets ou autres éléments linéaires permettant de mettre 23 voitures sans remorques + 20 voitures avec remorque, ce qui est largement suffisant. La largeur restante de la voirie permettrait la circulation de transit.

L’inconvénient est celui lié au sens unique et au détour engendré.

Rien n’est donc simple mais par-dessus tout, ma préoccupation majeure réside en l’école maternelle rue du Paradis. Un report de charge sur cette voirie ne peut s’envisager sans préalablement avoir sécurisé les abords de cet établissement scolaire. Concomitamment donc à l’étude de ces aménagements rue Paradis, la réflexion se poursuit sur la meilleure réponse pour, d’une part ne pas reporter le problème plus loin et d’autres part en mesurer les conséquences à une échelle plus grande en matière de mobilité dans le quartier.

Je ne vous cacherai pas que j’apprécierais pourvoir concrétiser, tant la construction du deuxième Recyparc que la solution de mobilité, car mon enthousiasme est grand !